Art-thérapie : l’art peut-il soigner et guérir les malades ?

Longtemps proposée aux patients souffrant de troubles psychiques, l’art-thérapie se glisse désormais dans tous les services des hôpitaux, ou presque. Comment cette thérapie fonctionne-t-elle ? Que sait-on de ses bienfaits et à quelles conditions en tirer profit ?

Peindre, dessiner, sculpter, danser, écrire, se rendre au musée… et se sentir mieux. C’est aussi simplement que l’on pourrait résumer l’essence de ce que vise l’art-thérapie. Car il ne s’agit là ni de performance, ni d’exceller dans un art ou un autre, mais d’utiliser un support et de se laisser aller à exprimer ou ressentir ce qui vient, même si la maladie est là, et tend parfois à prendre toute la place. Pour mener à bien ce délicat challenge, l’art-thérapeute joue un rôle essentiel. Mais comment l’art-thérapie agit-elle vraiment? Tandis que de plus en plus de services hospitaliers l’intègrent à leur prise en charge, les études se multiplient pour mieux la comprendre, apporter les preuves des bienfaits observés par tant de patients et de soignants et proposer des stratégies adaptées selon les pathologies. En 2019, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a ainsi publié une synthèse regroupant les résultats de plus de 3000 études. Elle a mis en lumière un «rôle majeur pour les arts dans la prévention de la mauvaise santé, la promotion de la santé et la gestion et le traitement de la maladie tout au long de la vie». Malgré cela, il reste beaucoup à explorer pour cerner tous les mécanismes en jeu dans l’art-thérapie.

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